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Le Populaire, 13 février 1932

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Le Populaire
13 février 1932


Extrait du journal

Je ne veux même pas savoir ce que le « personnel » Laval-Mandcl a fabriqué après notre départ. Ces simagrées étaient frappées d'avance d'un discrédit définitif, et nous n'avons pas à nous en soucier davantage. Ainsi, après avoir lutté, pied à pied, durant je ne sais plus combien de jours, nous avons emporté l'avantage décisif au moment précis où l'adversaire croyait faire fléchir notre résistance. Le Parti, qui ne s'est jamais mépris sur-la gravité de la bataille, doit une large gratitude à ceux de nos camarades que le groupe avait chargés de l'organiser et de la conduire : Bracke, infatigable de jeunesse et de raison ; Renaudel, dont la vaillance a quelque chose d'invulnérable ; Frossard, qui a exercé le commandement sur le terrain et qui, à neuf heures du matin, jetait encore, de la tribune, le plus puissant, le plus ardent des discours d'attaque ; Ernest Lafont, qui s'est surpassé lui-même ; Vincent Auriol, Laville... Je m'excuse de cette

À propos

En plein premier conflit mondial nait, sous l’impulsion de Jean Longuet, l’un des journaux les plus emblématiques de la gauche française : Le Populaire. En 1927, Léon Blum prend la tête de la rubrique politique ; dès lors, de grandes personnalités du socialisme français se succèdent parmi les collaborateurs. De 1940 à 1944, le journal continue de paraître, de façon clandestine, dans la zone sud. À la Libération, il jouit d'une popularité exacerbée par le succès politique de la SFIO.

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