Extrait du journal

Je crois pouvoir inférer de cette audition et de cet interrogatoire que M. Georges Bonnet désavoue l'interprétation donnée par M. Frédéric Sieburg de l'arrangement francoallemand. M. Georges Bonnet n'admet pas que « les limites de la politique de la France coïncident avec ses frontières géographiques », que libre jeu soit désormais laissé à la « croissance naturelle de l'être' allemand en Europe... » 11 reconnaît que la France reste engagée vis-à-vis de la Pologne et vis-à-vis de la Russie soviétique. J'emprunte ici le compte rendu de l'OEuvre : « Invité à préciser si, dans le cas d'une menace extérieure contre l'Ukraine le pacte francosoviétique jouerait, M. Georges Bonnet a répondu affirmatiment. »...