Extrait du journal

Nous n'avons pas agi par animosité. Que nous fait M. Laval ? M. Laval succédait à M. Flandin ; pourquoi aurions-nous marqué tant de différence entre l'un ou l'autre... Nous n'avons pas agi par intérêt. Notre intérêt égoïste de Parti eût été de prolonger l'équivoque jusqu'aux élections, de ïaisser les radicaux embarbouillés dans le gâchis de l'Union Nationale et de détaches· d'eux la masse républicaine. Si nous avons tenacement voulu la chute de M. Laval, c'est que depuis six mois nous considérons sa politique comme un fléau pour la France et peer l'Europe, comme un danger pour les Libertés démocratiques et pour la Paix. Nous avons poursuivi en lui l'allié intime du fascisme national et international, le confident, le complaisant ou le complice du colonel de la Rocque el de Mussolini....