Extrait du journal

M. Gaston Jèze est bien loin de partager l'optimisme de M. Marcel Régnier. Il n'admet aucunement que l'assainissement financier soii une chose faite et parfaite ; il considère que c'est encore une chose à faire. Il reproche au parti radical de ne pas se prononcer « plus courageusement à cet égard, de ne pas préconiser les économies, l'équilibre budgétaire, les sacrifices impopulaires mais nécessaires ». Il trouve une preuve surabondante du mauvais état des finances dans la paralysie du crédit public, car la force du crédit, dit-il, dépend de la situation financière. Il conclut enfin dans les termes que voici : « Lorsque les élections auront donné la victoire aux partis de gauche, la question financière devra être abordée et résolue sous peine des plue graves désastres. »...