Extrait du journal

Pour soutenir que cette incidence Serait pratiquement négligeable, (que le franc dévalué conserverait jà peu près intacte sa puissance d'achat, que .par conséquent, la dévaluation ne poserait pas devant le pays l'alternative que j'ai énoncée — ou bien réajustement général des revenus fixes et des salaires, jou bien réduction de la puissance utile d'achat des revenus et salaires actuels — l'exemple qu'on invoque le plus couramment est celui jde l'Angleterre. Il s'est produit en effet en Angleterre, il y a trois fans, un phénomène extraordinaire, Jim phénomène qui a déconcerté et humilié toutes les lois de la science économique.' La livre sterling, attaquée par la spéculation internationale a dû céder ; elle a rompu ,:son attache avec l'or ; elle a subi iune dépréciation involontaire de l'ordre de 25 pour cent. Or, les prix, même les prix de matières premières et les prix de gros, qui auraient du monter de 25 pour cent pour obéir aux lois de la science économique, n'ont pas marqué de variation. Le fait est constant. La dépréciation volontaire qui a suivi, et qui s'efforçait de rattraper celle, du» dollar, n'a pas encore modifié sensiblement l'état des choses. Il XT'y a pas trois jours que le principal délégué anglais à la Conférence parlementaire du Commerce apportait là dessus une attestation; catégorique....