Extrait du journal

Le temps passe, le sable coule jours que l'Exécutif de l'I.O. S. a lancé le manifeste de Bruxelles. Avec une insistance quotidienne nous avons renouvelé ici-même son appel. Mais les gouvernements ont fait la sourde oreille. Ils feignent de ne pas s'apercevoir que chaque instant qui s'écoule diminue les chances de la paix. Ils feignent de ne pas comprendre qu'une fois le Conseil de la S.D.N. réuni, les tentatives de transaction deviendront non pas plus faciles, mais plus malaisées. C'est mercredi prochain que la S.D.N. s'assemble à Genève. Je constate avec un regret amer qu'il n'existe plus, à l'heure qu'il est, d'espoir raisonnable de voir une initiative d'arbitrage devancer l'ouverture de la session....