Extrait du journal

ON s'est beaucoup occupé de nous dans la presse de réaction depuis la constitution du cabinet Albert Sarraut. On s'occupe beaucoup de nous dans les couloirs de la Chambre. Des hommes qui avaient paru oublier jusqu'à l'existence de notre Parti, s'aperçoivent ou se souviennent soudain qu'il existe, et que les cent bulletins de son Groupe parlementaire peuvent peser d'un poids décisif dans le scrutin final. On nous flatte, on nous conseille, on nous menace, on s'efforce de nous piquer au jeu ; on va même jusqu'à parler de notre « trouble » et de nos « divisions »....