Extrait du journal
L'année 190 s’achève... EU# fut crucial# et trafique pour notre P*V» c’est un tnste bilan qu'il nous faut dresser. Depuis novembre, notre empire colonial est presque entièrement occupé par les A nglo-Américains. notre flotte est au fond de la rade de Toulon et nous n'avons plus d'armee. Dans l# désarroi où est plongé le pays, des hommes en qui nous evions eu confiance ont trahi. Ils ont renié la parole donnée au point que le visage de la France a perdu, aux peux du monde, une grande pasti# de ce qui faisait son prestige. La foi. cett# foi profonde sans laquelle on ne peut rien entre prendre, manque encore eu pays qui se cherche et ne se retrouve pas. Cependant, il ne peut être question d'un miracle pour redresser la France. C’est par nous seuls que nous serons sauvés. Il n’y a pas, non plus d illusion d se faire. Nos possibilités ne sont plus les mêmes qu’en 1940. Montoire est loin et. U nous est facile, aujourd’hui, de mesurer ce que l’attentisme dans lequel on a confiné le pays lui a fait perdre. En ce moment même, le président Lavai travaille sans reldche, sous la haute autorité du maréchal Pétain, chef de l’Etat, pour sau ver ce qui peut être sauvé, en engageant notre pays dans la seule voie où peut s’opérer sa résurrection, c’est-a-dtre. vers cette Europe qui lutte victorieusement contre les forces mauvaises du bolchevisme, pour sauver, en même temps que la sienne, notre propre civilisation. C'est vers une politique nouvelle que le chef du gouvernement nous conduit ; une politique qui assurera le redressement national dont beaucoup de Français ont ardemment souhaité la réalisation et qui n’en est encore qu'a ses débuts. On a assez déploré le manque de réaction d'une opinion publique désemparée, en présence d’événements dont l'importance engageait la vie même du pays. Ce qu'il faut souhaiter le plus, aujourd’hui, c’est que le peuple de France sorte de la léthargie où il était plongé, non pour opposer, comme le font, hélas, encore trop de nos compatriotes, la haine ou une fausse sentimentalité. A la raison, mais, simplement pour juger sainement des faits et comprendre enfin où est l’intérêt national. Notre vœu le plus cher serait de voir tous les Français se rappro cher les uns des autres sous l’égide du grand soldat qui. hier encore, dans son émouvant message de Noël, parlait d espérance. L’espérance évoquée per le Maréchal, le peuple de chez noue en tient la réalisation entre ses mains... Il ne dépend, en effet, que de lui seul, que sa lueur grandisse pour éclairer l’esprit de chacun. Il n’est, pour cela, que de suivre avec confiance le noble vieillard dont l’héroïsme quotidien force l’admiration. « Ne croyez pas qu’un pays puisse se sauver sans l’effort de chacun. Ceux qui vous le disent, mentent »... déclarait le sauveur de la Patrie en dictant ces mots d'ordre : « Travailler, s’entr aider, obéir. » N’est-ce pas pour avoir méconnu ces vérités humaines que la France se trouve au fond de l'a b t me * N’est-cc pas â notre manque de discipline, A l’absence de solida rité dans l'effort, A t'égoisme dont ont fait preuve tant de Français, que nous devons d'être où nous sommes T En ce four où nous entrons dans un nouveau cycle, faisons l’ef fort de méditer, en toute bonne foi. la leçon des événements. Loin de nous affaiblir, cette méditation éclairera nos esprits d'une clarté nouvelle et nous redonnera plus d’espotr en l'avenir. Nul ne peut prévoir ce que nous apportera 1943 Cependant, si le maréchal Pétain et le président Laval restaurent dans ce pays l’auto rité qui lui fait défaut, l’année qui commence sera plus clémente d nos souhaits et plus favorable A leur réalisation. Voici l’An neuf... Un seul vœu. un seul espoir ; l’unité qui sauvera la France l Ma* CAPRE....
À propos
Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.
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