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Le Progrès de la Côte-d’Or, 2 décembre 1882

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Le Progrès de la Côte-d’Or
2 décembre 1882


Extrait du journal

Une hémorrhagie très abondante s’est déclarée, couvrant de sang la chemise du blessé. Une des branches de l’artère faciale avait été probablement coupée par la lame. La première impression des assistants a été que la blessure de M. Laurent présentait beaucoup de gravité ; on l'a transporté dans une maison voisine. Là, l’hémoragie arrêté, on a constaté que la blessure était peut-être (moins grave qu’on ne l’avait supposé tout d’aord. A la suite de cette première af faire, les témoins de M. Andrieux se sont, pour la seconde, abou chés avec ceux de M. Emmanuel Arène. La rencontre a été tout d’abord remise à dimanche ; mais les té moins de MM. Andrieux et Arène, après avoir procédé à un nouvel examen de l’affaire, ont soumis le différend à l’arbitrage de M. Ana tole de la Forge. M. de la Forge a déclaré qu’il n’y avait pas lieu à rencontre. L’incident est donc terminé....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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