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Le Progrès de la Côte-d’Or, 2 mars 1915

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Le Progrès de la Côte-d’Or
2 mars 1915


Extrait du journal

caractérisent par ce fait que la farine y tient .une place de plus en plus réduite. Nos ennemis ne peuvent se nourrir, et très maigrement, que jus qu'au 1er juin, nous explique aujeur* d’hui M. Charles Richet, un homme fort au courant de ces questions éco nomiques. Mais comment s’alimentera l’Allemagne, dans les deux longs mois qui précéderont la moisson prochaine ? Autant de considérations qui nous autorisent à reprendre pour notre compte et notre usage la formule que nous dédiait naguère un ministre du kaiser, M. de Falkenhayn : « Nous continuons le siège de la place forte de France », disait superbement ce Boche aux vues profondes. En fait de blocus, le cher homme ne prévoyait pas que son pays allait bientôt connaître les agréments spéciaux de la situation. En tout cas, les alliés continueront à resserrer davantage ce « siège » de l’Allemagne ce blocus implacable, dont M. Viviani constatait naguère la puissante efficacité et qui est bien autre chose qu’une vaine et simple métaphore. — P....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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