Extrait du journal

ils cachés derrière quelque haie, dans un bouquet d’arbustes ou peut-être dans quelque fossé. Bravement, car il voulait savoir, et la curiosité surtout le poussait à présent, il explora les alentours, ne négligeant ni un buisson, ni un creux du terrain. Il ne doutait pas de les découvrir l’un et l’au tre. Mais ses recherches furent vaines, et de nouveau une singulière angoisse l’op pressa. Le souvenir de l’étrange aventure lui revint, l’obséda, malgré lui, les jours qui suivirent Mais voilà que cinq jours plus tard, étant revenu le soir dans la même allée du parc, vers la même heure, de nou veau il entendit la voix fatale, la vpix de sa victime. Cette fois elle chantait t Verrière chez mon père Un oiseau il y a ; Derrière chez mon père Un oiseau il y a, Un oiseau à la volette Un oiseau à la volette Un oiseau il y a. Ce n’était plus la chanson de l’autre jour, mais bien une autre, et cette autre — oh l terreur — avait été aussi fami lière à Perliaux que la première. Que de fois le baron l’avait entendue, tandis qu’il la faisait répéter & Laura ( Quand la voix eut chanté quelques Instante elle se tut, et, comme pour ex...