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Le Progrès de la Côte-d’Or, 5 décembre 1882

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Le Progrès de la Côte-d’Or
5 décembre 1882


Extrait du journal

C’est aujourd’hui que commence le procès de X Union générale. Le Figaro rappelle que le prince de Broglie a gagné 187,767 francs sur la vente d’actions fictives ; M. de la Bouillerie, ancien ministre du 24 mai, 44,266 francs : M. Mayol de Luppé, 261,060 francs ; M. Riant, 70,305 francs, etc. Voici comment il apprécie la gestion de M. Bontoux et ses collègues : L’heure des responsabilités est venue. Les débats du tribunal correctionnel vont nous apprendre qu’elle fut, pen dant l’année 1881, l’existence toute de spéculation, de jeu, de tripotages de l’Union générale; à quelles illégalités les hommes qui la dirigeaient ont eu recours pour faire miroiter aux yeux des gogos une prospérité sans base et sans aliment ; en quelles mains, enfin, a passé l’argent soutiré aux naïfs? Sévère, mais juste pour ses amis, le Figaro !...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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