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Le Progrès de la Côte-d’Or, 5 février 1901

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Le Progrès de la Côte-d’Or
5 février 1901


Extrait du journal

XII Ccst la première fois qu’elle allait aussi loin comme conversation. Et il sentait parfaitement l’excitation qui la poussait à celte exubérance par trop « raide » du langage. Elle avait dû lutter beaucoup avant de sc résoudre h cette visite, et sa gaminerie gouailleuse, la facilité, l’espèce de bravade qu’elle apportait à lancer des énormités prouvaient qu’elle comprenait l’impression qu’elle pouvait causer. D’un caractère décidé, élevée, comme elle disait, trop librement, elle avait ccr•.âinement résolu de jouer le tout pour le tout. Et durant le très court silence où, tapant du bout de son mignon soulier jaune, le ta pis, tambourinant avec l'*s doigts d’un air dégagé sur le bras du fauteuil, tandis que ses yeux sc fixaient droit en avant, vers un oint invisible, alors que lui la considérait,...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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