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Le Progrès de la Côte-d’Or, 6 août 1890

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Le Progrès de la Côte-d’Or
6 août 1890


Extrait du journal

M. Pasteur vaprobablement recevoir d’ici peu un convoi de Spartiates enragé». Voici par suite de quelles circonstances : Il y a quelques jours, dans la prison de Sparte, un chien appartenant a un condam né mordit cinq détenus et onze soldats. La hôte fut abattue, et les médecins appelés à la bâte, constatèrent unanimement qu’elle était atteinte de la rage. On juge de l’émoi de tous les blessés et de l'embarras de l'administration. En effet, rien de plus simple que d’envoyer les sol dat* mordus à Paris pour y être soignée» à l’institut Pasteur ; mais quant à faire faire ce petit voyage aux détenus, c’est plus diffi cile1. D’un autre côté on ne peut vouer a une mort à peu près certaine des gens qui n’ont encouru que la peine de l’emprisonnement. Donc que faire ? Les descendants du sage Lycurgue n’ont pas encore pris de décision....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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