Extrait du journal

Le conseil de préfecture de la Côte-d Or vient de rendre son arrêt dans le coffitit qui s’est produit entre la ville de Dijon et la Compagnie des .tramways électriques urbains, qui demandait une indemnité en raison, disait-elle, du préjudice qu’elle a subi par suite des circonstance» extracontractuelles dans lesquelles elle a assu ré le service des tramways de Dijon de puis le Jour où le 'maximum des dépenses qui pouvait entrer dans les prévis!orrs de» parties a été dépassé eu égard aux recettes et a l'équilibre financier de l’entreprise. La Compagnie demandait que la ville fût condamnée a une indemnité correspondante au préjudice qu’elle a causé à la Compa gnie par son refus de lui venir en aide en comblant mensuellement les Insuffisances de recettes et cela, à partir du 1er novem bre 1920. La ville de Dijon avait refusé l'aide financière sollicitée estimant eue la Compagnie avait d’autres moyens à sa dis position crue l’argent des contribuables pour remplir ses engagements, notamment une meilleure organisation de sou ser vie eu La Compagnie des tramways demandait à la ville de Dijon une somme de fr. ; mais l’arrêt du conseil de préfecture port* que la ville de Dijon paiera à la Compagnie demanderesse la somme de 56.000 francs qui portera intérêts à compter ou 28 février 1921, avec intérêts capitalisés pour porter eux.mêmes intérêts à partir du 28 Juillet 1923. La ville supportera les dépens de l’instance et Irais d’expertise....