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Le Progrès de la Côte-d’Or, 6 janvier 1908

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Le Progrès de la Côte-d’Or
6 janvier 1908


Extrait du journal

La vengeance de Raymond d’Aublincourt commençait à s’appesantir sur le frère exécré... Il se tenait à lui-même sa promesse sa crilège. L’horrible tatouage dont Mégot avait affublé Jacques servait les desseins de l'anarchiste en chef. Il avait appris le mariage très prochain de Chavenlère. x Concurrent heureux, Jacques aurait la femme charmante... la dot princière tant convoitée par Raymond. C’en était fait à présent.. La date irré vocable était fixée. Dans un mois, le bonheur définitif de Jacques serait consacré. La jalouse fureur du comte d’Aublincourt ne connut plus de bornes. Chavenlère n’avait pas seulement sur lui la supériorité de son noble cœur, de ' sa loyauté, de sa valeur scientifique... Il était encore un rival triomphant.. Raymond la reconnaissait implicite ment, cete supériorité morale qui n’avait jamais failli. Il sentait qu’elle l'écrasait de toute sa hauteur sereine, et le diminuait d’autant Il savait que l’âme pure et délicate de ; la jeune fille était faite pour l’âme probe de Jacques....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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