Extrait du journal

celle autre enfant, qu’il allait dépouiller. Maintenant il vivait presque entièrement dans la maison de Pierre Lopez. Il en connaissait tous les secrets, au mo ment où se produisit la catastrophe qui lui donna la liberté. Une nuit d’orage, le feu se déclara brus quement, et avec une violence inouïe, dans la maison habitée par M, d’Aranda. En un clin d’œil l'incendia atteignit des proportions telles qu’il ne lut pas possible do s’en rendre maître. Un appela les pompiers, la police, les Irotvpes; on lit venir même les forçais à qui l’on promit la grâce et une gratification. Il va sans dire (pic Richard fut le premier à s’oilrir. Il connaissait admirablement les lieux ; il devait donc, mieux que personne, aider au sauvetage. En entrant dans la maison ên flammes, le forçat obéissait à une sorte d’impulsion. Résolument donc, Richard s’élança dans la géhenne. Certes, à ce moment, il obéissait à une noble pensée. 11 voulait sauver son bienfaiteur, presque autant pour la.satisfaction do sa conscience que pour le prix qu’il en pourrait tirer. Les appartements de Pierre Lopez étaient situés sur la partie postérieure de la mai son. On savait que M. d’Aranda s’y trouvait encore. U avait appelé, mais les crépitements de l’incendie avaient couvert sa voix. Puis il avait disparu dans la fumée et on ne l’avait plus revu. Ce fut alors que Richard Balleray s’élança j...