Extrait du journal

— N’espérez pas m’intimider, répondit la jeune femme avec hauteur,-je ne crains rien de vous. — C’est possible, mais j’ai pourtant les droits que me concède la loi comme étant votre époux cl.le seul véritable. — Le second mariage que j’ai contracté est des plus valables, puisque légalement vous êtes mort et que je suis en possession de votre acte de décès. — Erreur ne fait pas compte... Mais Je vous l’ai dit, madame, je suis plein de bon nes intentions, et puisque, en résumé, vous n’avez pas un désir excessif de redevenir MB* Couderc, je no vous chicanerai pas sur ce point. Ameltons, si vous voulez, que votre premier mari soit déclin de ses avantages conjugaux ; il n’en conserve pas moins, a’.wt termes de son contrat de mariage, la moitié de la fortune qui vous appartenait, au mo ment où, pour des motifs qui sont ignorés de tous, il vous a quittée. — Ma fortune ?... Elle n'appartient qu’à moi seule. D’ailleurs, monsieur, ajouta Sa bine avec véhémence, l’air arrogant, le ton persifleur avec leipiet vous osez me parler, me semblent peu. de mise. Vous oubliez, je crois, que votre vie est entre mes mains. Je n’ai qu’un mot 4 dire pour vous envoyer ail bourreau. . — Encore une illusion qu’il me faut dév truire, ma touto belle !... Je dois vous pré venir charitablement que vous no possédez nulle arme contre moi. Si vous aviez 1 im prudence de parler, cela ne ferait que vous rabaisser dans l'opinion publique et c est...