Extrait du journal

fini, ont de tout temps fait loi chez le* peuples. La philanthropie elle-même n'est pas exempte d’anomalies, voyez comme preuve les sociétés mutuelles. Fondées pvurcentraliser en une main des ressources puissantes, et ensuite les répartir selon les défaillances de 1 existence, il semblait que cette appli cation ne devait jamais varier. 1 ourlant tout se passe différemment dans la période présente, au lieu de se grouper en masse pour réaliser la force et l’écono mie, on trouve moyen de se diviser en pe tites fractions, d'augmenter proportionnel lement ses frais, et de diminuer ses res sources, en formant autant de mutualité* que des corporations. U est certain que personne ne songerait à critiquer ce mode dans une ville où l. s professions se chiffrent par milliers d adhé rents ; mais dans notre cité il faut avovar que l'union générale est indispensable pour mener à bien une société mutuelle. D autre part il y a tendance à fonder de ces assurances par ateliers ; l'idée* certes, est louable pour les patrons innovateurs/ forcés d’aider ces créations par leurs de niers. A bien envisager les faits, on se demande quelle peut en être le mobile, en général 1 Assurément, le but est de conserver par devers soi un personnel convenable bien portant, et lorsque le» forces physiques ou morales disparaîtront, chez la plupart des associés, ils sont plus que certains d’être remerciés. ]! serait du reste impossible de les soutenir, comme le fait d’ordinaire une mutualité. San* traiter d’égoïsme, ces assurances, il est évident que te beau côté n’est pas pour les ouvriers....