Extrait du journal

de quintaux de blé stockés. « Les lois sur le prix minimum ont contribué à empêcher l'effondrement du cours du blé, mais elles n'ont pas été suffisamment efficaces. On a dû vendre ! le pain cher alors que le Lié est vendu i au-dessous du cours légal. « Tout le malaise vient de chez nous, du fait que nous sommes le pays le ! plus cher du monde. Ne cherchons pas : ailleurs la raison du déficit de notre balance commerciale économique, de la disparition du tourisme, de l'accrois sement du nombre des chômeurs, de» moins-values de nos recouvrements et du déséquilibre de notre budget. » M. MAXENCE ROLDC3 M. Maxence Roldes note le change ment de la politique du gouvernement à l’égard du blé. Il estime qu'avec l’éparpillement des producteurs qui ne sont pas groupes en coopératives et syndicats, l’avantage reste à la meu nerie. La loi sur le prix minimum a été tournée par les meuniers fraudeurs. Si l’on avait eu' un financement suffi sant, on aurait pu donner des avances aux producteurs et empêcher la fraude des meuniers. Le retour à la liberté a été préparé par une campagne bien orchestrée. Grâce à la constitution d'une caisse noire de la meunerie, les meuniers au ront désormais toute licence : plus de | taux d’extraction, plus de cours nor maux. La Bourse de commerce va re prendre son action. En supprimant le prix minimum, on rétablit le marché spéculatif. M. MONNET M. Monnet soutient le contre-projet socialiste tendant à la création d’un office d» blé....