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Le Progrès de la Côte-d’Or, 11 février 1870

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Le Progrès de la Côte-d’Or
11 février 1870


Extrait du journal

en accomplissant cette mission de simple reporter qu’il a été arrêté, après avoir reçu quelques coups de casse-tête. Les précautions militaires ont continué dans la journée d’hier. Le 5e hussards et un autre régiment de cavalerie ont campé, dans la soirée, aux Champs-Elysées. Les troujies ont été consignées: Les deux bat— téries d’artillerie, venues avant-hier de Vincennes, avaient été gardées à Paris, et l’empereur s’est tenu prêt, dit-on, à mon ter à cheval avec son état-major, si besoin était. On assure que M. Flourens est parvenu à quitter la France. La fête qui devait avoir lieu hier aux Tuileries, a été contremandée. Aujourd’hui aucune trace d’émotion ne s’aperçoit plus nulle part. On peut consi dérer comme définitivement terminés les troubles amenés par l’arrestation de M. Rochefort. Ldi Marseillaise, dont la publication a été suspendue à la suite de l’arrestation de presque tous ses rédacteurs, n’a pu encore reparaître....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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