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Le Progrès de la Côte-d’Or, 13 juin 1888

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Le Progrès de la Côte-d’Or
13 juin 1888


Extrait du journal

I — Et surtout tu mécontenterais pa pa, ce qui serait intiniment plus grave: — Alors, il aurait donc des raisons d'être mécontent ? — 11 aurait celles que je t’ai dites... Contente-t’en, et trouve-les bonnes, à défaut d’autres... Ainsi tu m’emmè nes ? — Puisque tu y tiens. Mais à tes risques et périls. — Naturellement... D’ailleurs papa sera là... Et quand je m’ennuierai, je lui ferai la surprise de me faire con naître. - Voilà un homme qui sera heu reux! Où irai-je te prendre? — A la pevW de l'hôtel, à minuit. C’est dit? —• C’est dit. Au môme moment, la vieille Mme Hérault se levait de la table de jeu. Elle se tourna vers les deux jeunes gens, et l’air navré : — Eh bien I voilà une belle affaire, mes enfants. Ce Clément a une chance...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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