PRÉCÉDENT

Le Progrès de la Côte-d’Or, 14 mai 1939

SUIVANT

URL invalide

Le Progrès de la Côte-d’Or
14 mai 1939


Extrait du journal

Southampton, 13 mai. L’avion spécial conduisant en Angle terre le ministre français des affaires étrangères et Mme Georges Bonnet est arrivé à l’aérodrome de Southanraton à 12 h. 15. M. Georges Bonnet a été salué à son arrivée à l’aérodrome de Southampton par M. Charles Corbin. ambassadeur de France, ainsi que par le président et les membres du Conseil de l’Alliance fran çaise et par le lord-maire de Southamp ton. A l’issue du déjeuner organisé par la Fédération britannique de l’Alliance française, le ministre français des affai res étrangères a prononcé le discours suivant : < C’est pour moi un réel plaisir de me trouver aujourd'hui parmi vous. L’an passé déjà, à pareille époque. J’avais promis d’être des vôtres. En ces temps troublés, un ministre des affaires étrangères ne s’appartient pas. Au mo ment même où je m’apprêtais alors à me rendre à votre invitation, un grave incident international survenait qui m’empêchait de le faire. Je me réjouis de tenir aujourd’hui ma promesse. « C’est sans doute quand ils sont à l'étranger que les Français prennent la conscience la plus claire de l’amour qu’ils portent à leur Patrie. Quelle pas sion nouvelle nous vient de la servir quand nous sommes éloignés de son soi ! « Cette passion, tous les Français qui sont à l'étranger 1» partagent. Chaque jour m’apporte quelque preuve touchante de leur dévouement, de leur abnégation. « La volonté qu’a la France d’être ai mée. son souci de l’image que les autres peuples se font d'elle et qui, en vérité, est liée à ce mot d'Honneur inscrit sur son drapeau, elle exprime, Je pense, le caractère d’universalité qui fut toujours la marque de son génie. « Votre noble tâche est, en ce moment, particulièrement aisée. « Oui vraiment, la France d'aujour d’hui mérite qu'on l’estime et qu'on -l'ai me au dehors. « Vous pouvez, vous devez, dire par tout avec quelle vigueur le redressement...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

En savoir plus
Données de classification
  • dantzig
  • hitler
  • drouot
  • beck
  • goering
  • guil
  • daladier
  • chamberlain
  • france
  • munich
  • pologne
  • varsovie
  • londres
  • southampton
  • berlin
  • allemagne
  • pontarlier
  • dijon
  • sénat
  • alliance française
  • a. b. c.
  • agence havas
  • la république
  • exposition internationale
  • parti
  • s. a.
  • bourse des valeurs
  • parlement