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Le Progrès de la Côte-d’Or, 15 juillet 1923

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Le Progrès de la Côte-d’Or
15 juillet 1923


Extrait du journal

Levant, on voit que, du 1er janvier au 31 mars 1922, ils s'élevaient à 140 mil lions pour un effectif moyen de 60.000 hommes, s’abaissaient du 1er avril au 30 juin 1922 à 120 millions de francs pour un effectif moyen de 43.000 hommes, puis, du lpr juillet au 31 octobre, à 100 mil lions pour un effectif de 33.250 hommes, enfin du 31 octobre au 31 décembre 1922 à 20 millions 498.750 francs pour un effec tif moyen de 29.000 hommes. Pour 1923, le ministre de la guerre demandait 360 millions, la Chambre vota 260 millions. La commission des finan ces réduisit le crédit à 220 millions, ce qui représente 8.000 franc© par homme et par an. Le Sénat, dans-.i un scrutin public, aArouva sa commission après une vive discussion entre 1er ministre, le rapporteur spécial, M. René Renault, et M. Henry Bérenger, rapporteur général. Une commission de contrôle, instituée à cet effet, se rendit en Syrie, et discuta avec les services locaux le chiffre des crédits nécessaires à l’entretien des effec tifs. Elle estima qu’on pouvait fixer le chiffre des crédits à 229.081.000 franc© et le réduire encore de 4.317.000 francs, ce qui ramenait ses propositions à 224 mil lions 764.000 francs et faisait ressortir la dépense par homme et par an à 8.500 francs. La commission des finances n’exa gérait donc pas son souci de faire des économies et ce fut en connaissance de cause quelle proposa le chiffre de 220 millions. Il serait facile de citer d'autres exem ples d’abus administratifs et de dépenses excessives dans le budget de la guerre. Mais il serait trop long de les énumérer tous. Il suffit d’éclairer l’opinion par quelques exemples pour qu'on, n’accuse pas les sénateurs et députés, décidés à réaliser des économies justifiées., de h© pas songer à la défense nationale. Nul effort n'est plus méritoire que de chercher à mettre fin aux gaspillages, aux abus, aux exagérations de dépenses. C’est bien servir la Franco. Laurent THIÉRV, sénateur....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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