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Le Progrès de la Côte-d’Or, 18 avril 1938

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Le Progrès de la Côte-d’Or
18 avril 1938


Extrait du journal

M. le châtelain Jouhaux, régent de la Banque de France et de bien d’autres affaires « profitantes », doit être content... Et ses amis communistes, avec qui il a partie liée depuis qu’il a tenté de livrer à M. Staline les syndicalistes à la mode d’Amsterdam, doivent partager son contentement... Du fait de l’abominable grève de la région parisienne, qui a compromis notre défense nationale, les travailleurs qui ont, ou écouté les agitateurs commu nistes, ou bien les ont laissés opérer, ont PERDU PRÈS DE DEUX CENTS MILLIONS DE FRANCS I)E SALAIRES, indemnités, allocations, primes à la fabrication, etc. Combien de semaines, de mois de salaires majorés faudra-t-il, pour compenser cette perte ? C’est autant de perdu pour le commerce... Autant de perdu pour la production... Les travailleurs savent aujourd’hui ce que coûte une grève faite sur leur misère......

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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