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Le Progrès de la Côte-d’Or, 20 février 1915

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Le Progrès de la Côte-d’Or
20 février 1915


Extrait du journal

Traduisons dans un langage plus franc le raisonnement du chancelier. Il re vient à dire : Nous en sommes à ne plus reculer devant aucun moyen pour nous sortir de la situation où nous met l’Angleterre, et, dans ces conditions, nous posons en principe que quicon que n’est pas avec nous est, de ce fait, contre nous 1 En somme, c’est à croire que l’Al lemagne n’a point assez des adversaires qu’elle s’est mis sur les bras et qu’elle en cherche encore d’autres. Elle en ar rive, dans sa fureur, à déclarer la guerre au monde entier. Le monde entier se laissera-t-il faire ? Aux neutres, cela va de soi, de répon dre à cette question. Il faut convenir qu’ils ont prononcé par la voie de leurs journaux les mots énergiques et dignes qui convenaient en l’occurren ce. Avec une curiosité bien naturelle, nous attendons leurs actes pour le jour où le « chien enragé de l’Europe », comme dit le Herald, ne se contentera plus d’aboyer... — P-...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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