Extrait du journal

Enfin, il dit : — On le supprimera... et tout sera dit — Je savais bien que je pouvais comp ter sur vous. — Je nai pas l’habitude de bouder à la besogne ; mais combien m’offrez-vous pour commettre cet assassinat ? — Je vous ai dit tout à l'heure que je n’étais pas millionnaire. — C'est possible ; mais enfin ce que vous me proposez là est grave, monsieur. Je ne puis faire le coup tout seul et je de vrai m’assurer le concours d’un cama rade qu’il faudra payer aussi. — Je vous donnerai vingt mille francs. — Comptant ? — La moitié tout de suite, le reste après le coup. Dix mille balles tout de suite ! pensait Bois-Dodo, le cœur battant Avec tout ces jaunets, quelle noce ! Roscofï ajouta : —Je. vous connais, je sais que vous êtes habile tdussi j’espère bien que vous. ne', raterez pas votre homme. •— Pour sûr que non, on ne le ratera pas; — Je vous donne quinze jours pour faire le coup. — Ce n’est pas suffisant. Voyez-vous, monsieur, pour mener à bien une affaire, il ne faut pas se presser. Il faut attendre le moment propice, autrement on rate tout. Et quand une affaire est éventée, il est très difficile de la reprendre... croyezen ma vieille expérience. Je me connais en opérations de ce genre et Je sais de puis longtemps que la seule manière de...