Extrait du journal
Le sénat a tenu hier une séance qui a duré tant juste une heure. Il a voté, sans lui apporter de modifications, le budget du ministère do l’agriculture et du commerce tel qu’il avait été adopté par la chambre des députés.. A l’ordre du jour de la séance d’aujourd’hui viendront les budgets des ministères de la justice et des cultes, du ministère de la guerre et du ministère do la ma rine. Pour ces trois budgets, la com mission des finances du sénat propose le rétablissement d’un certain nombre de crédits repoussés par la chambre des députés. La chambre des députés avait ré duit le crédit des cours d’appel de 40,000 fr., la commission propose de rétablir ce crédit. La commission pro pose encore pour le budget des cultes d’augmenter de 200,000 fr. le crédit affecté au traitement des desservants. Elle a rétabli en crédit de 20,000 fr. pour le chapitre de Saint-Denis. Elle a admis un crédit de 131,000 fr. pour les bourses dans les séminaires, ce qui porte à 300,000 fr. l’augmentation qu’elle propose au chiffre total adopté par Ja chambre. La commission n’ad met pas l’art. 10 du projet de loi de finances adopté par la chambre et exigeant pour le paiement des desser vants un certificat d’identité. Sur le budget de la guerre, la com mission propose le rétablissement des trois crédits suivants, supprimés par la chambre : indemnité d’entrée en campagne 220,000 fr. ; frais de service des officiers généraux, 493,002 fr., et solde de onze aumôniers et frais de culte, 103,090 fr. Entiu, pour le budget de la marine, la commission demande le rétablisse ment des crédits suivants non accor dés par la chambre : service des au môniers de la flotte, 87,070 fr. ; ser vice des troupes de la marine, 607,190 fr. ; vivres et hôpitaux, 370,099 fr. On voit que la commission des fi nances du sénat demande que Ton ré tablisse à peu près tous les crédits re jetés par la chambre des députés. Mais, d’autre part, une chose est désormais entendue : c’est qu’en ma tière de lois de fiuancjs, la chambre des députés a le dernier mot. Si donc...
À propos
Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.
En savoir plus Données de classification - denizot
- welche
- ai
- mac-clellan
- bocher
- lolh
- lotli
- loth
- pie
- arthur luth
- migné
- paris
- poitiers
- calvisson
- dijon
- la somme
- france
- burnside
- chamberlain
- grant
- s. v p.
- ducros