Extrait du journal

tains d'entre vous des réticences su perficielles. mais vous en sentez la vérité au fond de vous-mêmes. Je voudrais vous persuader, moins en core en vous communiquant mes pro pres idées qu'en faisant appel à ce qui est en vous de plus sensé, de plus profond, à cette sagesse que vous tenez de vos pères. Je m'adresse a tout votre être, c'est-à-dire à la fois à votre esprit et à votre cœur. De même pendant les conversations fréquentes et prolongées que je viens d'avoir ces semaines dernières avec le Maréchal, c'était à la fois par notre cœur et par notre esprit que nous nous trouvions unis. Ces entretiens étaient austères parce que nous y portions l'un et l'autre l'angoisse sa crée que nous cause en ce moment le sort de notre patrie. « Nous pourrons, ~ tous ensemble, == être fiers de notre Pays » IZZ Les paroles que Je vous adresse en ZZZ cet instant. Je les ai méditées dans — mon village, sur cette terre d’Auvergne où Je suis né et A laquelle Je reste si attaché. Il y a en ce moment un printemps pour cette vieille terre ; v’y en aurat-H pas un aussi dans l'histoire de notre pays ? Pour ma part. Je me voue à l’œuvre nécessaire et Je ne m’en détacherai pas avant que le salut de la France ne soit assuré. Je vous demande de comprendre le sens de cette œuvre pour soutenir mon effort. SI vous le faites, la France renaîtra dans cette Europe nouvelle et dans un temps qu'il ne dépend que de nous d’abré ger par notre labeur et notre foi ; nous pourrons tous ensemble être fiers de notre pays....