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Le Progrès de la Côte-d’Or, 22 septembre 1939

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Le Progrès de la Côte-d’Or
22 septembre 1939


Extrait du journal

M. Daladier, président du Conseil, a prononcé ce sot une allocution qui a été radiodiffusée par tous les postes d’Etat En voici les passages principaux : « Depuis vingt jours nous sommes en guerre. Chaque soir Je voudrais m'adres ser directement à vous pour vous d.re quelle est la situation militaire et diplo matique et vous donner les raisons de ma confiance. » Après avox donné une pensée aux jeunes hommes qui combattent et aux Françaises anxieuses mais stoïques, dont la pensée va vers les fils, le mari ou le fiancé. M. Daladier poursuit : « Je ne suis pas un conducteur de mas ses fanatisées. J'ai la charge de diriger une nation d'hommes libres, une nat.on pacifique et humaine ». Nos soldats savent pourquoi ils combattent c J’ai visité notre front, il y a peu de jours. J’ai parcouru les positions d’une de nos armées qui ont pénétré de plu sieurs kilomètres en territoire allemand. J’ai pu me rendre compte moi-même de la valeur de notre commandement qui. Instruit par l’expérience de la dernière guerre, a su éviter les offensives incon sidérées et meurtrières. J’ai vu de quel tranquille courage et de quelle admira ble vigueur étaient animés" nos soldats. Je me suis senti au milieu d’eiux leur ancien et leur camarade. Je les ai re gardés avec tendresse et fierté. Ils sa vent pourquoi ils combattent. Ils com battent parce que cette guerre leur a été imposée par l’Allemagne, parce que depuis trois années son ambition dévo rante ne laisse plus à l'Europe un seul Jour de sécurité. « Us veulent en finir avec le système de menaces et d’alertes Incessantes qui nous ont obligé à recourir trois fois de puis une seule année à la mobilisation de nos forces, arrachant le paysan à sa terre, paralysant la vie économique et désorganisant les foyers. « Us combattent parce qu’ils ne veu-...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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