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Le Progrès de la Côte-d’Or, 24 décembre 1887

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Le Progrès de la Côte-d’Or
24 décembre 1887


Extrait du journal

11 monte, ce murmure, lentement, douce ment, et bientôt il va se transformer. Alors il éclatera, il tonnera... Mais je m’aperçois que je vais vous refaire à ma façon l'im mortel tableau de la calomnie. Pauvre pe tit 1 Quoi qu’il en soit, la dissolution est sur la sellette de l'actualité. Tout le monde en parle. L’idée, déjà, s’infiltre dans les couches profondes. J’ai entendu un Gavroche dire gravement à un de ses... amis : — Dis donc ? — Hein ? — Tu sais, y valaient 25 fr., nos députés. — Eh ! bien l — Bientôt y vaudront plus que dix sous — (dissous !) Horreur ! Laissez-moi passer, ah! laissezmoi passer ! Je vous ai dit l’autre jour ce que pen saient de la dissolution les différents groupes de la chambre. Et le sénat"? Il parait certain que le sénat voterait la dissolution si elle lui était demandée par le président de la République, d’accord avec le cabinet actuel. Si la dissolution est faite, à quel moment serait-elle possible ? Un de nos confrères de la France estime que la dissolution doit être fatalement ajournée après la chute du ministère Tirard, chute probable, dit toujours la France, après les élections municipales qui auront lieu au mois d'avril prochain. « La dissolution ne pouvant matérielle ment pas être faite avant les élections mu nicipales, il sera pareillement impossible de la faire au lendemain de ces élections. La raison en est que les élections municipales soulèveront des passions auxquelles il fau dra laisser le temps de se calmer avant de procéder à une nouvelle consultation du suffrage universel." Cet apaisement récla mera un laps de temps variant entre quatre et six mois. . « On voit par là que si la dissolution a lieu, elle ne pourra se produire au plus tôt que dans le dernier trimestre de 1888. Tels sont les pronostics de la France....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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