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Le Progrès de la Côte-d’Or, 25 avril 1944

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Le Progrès de la Côte-d’Or
25 avril 1944


Extrait du journal

Tout ce peuple attendait la venue scouts et éclaireurs de France, avec du Maréchal. Il était venu, en ce leur chef, le général Laffont, des I Chantiers de la Jeunesse et leur di"* | recteur général, M. Loubet, des lé gionnaires de la section de la Légion 1 de Vichy, groupés autour de leur ; fanion, des équipes nationales de la Jeunesse. Les couleurs vont être envoyées. La foule. Jusqu’à ce moment sllenI devise, s’agite et acclame. Aux prei mlers rangs, les enfants des écoles brandissent des bouquets de lilas précoce. Les cris de « vive la 1 France ». « vive le Maréchal », re tentissent. En effet, voici le Maréchal, tel que l’Imagerie populaire le représente, en longue capote kaki, le visage grave sous le képi à triple rangée de feuil les de chêne. Il apparaît très droit, le regard bleu, ému. merveilleuse ment Jeune, sous la blancheur des sourcil». Dans le silence revenu, les trois couleurs montent à leur mât. La * Marseillaise » immobilise l’assis tance. Les dernières notes envolées libèrent de nouveau l'enthousiasme populaire. La garde défile suivie des Jeunes des chantiers, des scouts ee des équipes nationales de la Jeu nesse. La main au képi, le Maréchal sa lue longuement et va serrer les mains des personnalités présentes. Mais le grand soldat devine que la foule veut le voir de plus prés. Suivi d’un chef des Chantiers et d’une cheftaine, 11 va vers elle de son pas solide. Les enfants rompent les barrages, entourent le Maréchal, le pressent, tendent leurs petites mains fleuries. L'enthousiasme se donne libre cours. Quand le Maréchal regarde l’hôtel du Parc, les membres de sa suite ont les bras chargés de fleurs. Sur les marches du perron, le chef de l'Etat, manifestement touché pat" la ferveur qu'il a soulevée sur ses pas, salue une dernière fols la foule qui se disperse, satisfaite et atten drie....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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