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Le Progrès de la Côte-d’Or, 25 mai 1941

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Le Progrès de la Côte-d’Or
25 mai 1941


Extrait du journal

.. TANT QUE LA FAMILLE TIENT TOUT PEUT ÊTRE SAUVÉ ~ déeDare Ile Meréelhafl PËTAIIIM1 Le Gouvernement estime que sa politique familiale est conditionnée par le concours que les mères françaises lui apporteront. Il pense, en outre, que leur attitude, dans les épreuves morales et matérielles quelles traversent actuellement, est capitale pour l'effort de redressement national. Aujourd’hui, plus de 9.000 mères ayant 5 enfants et davantage seront décorées dans les mairies. .4 cette distinction honorifique, le Secours National ajoutera un don en espèces qui, selon le nombre d'enfants et la situation sociale, variera de 1.500 à 3.000 francs. D’autres mères, non décorées mais particulièrement éprouvées, recevront également du Secours National une aide substantielle. Six circuits viennent d’être parcourus par les camions du Secours National dans les régions dévas tées, pour la distribution, à 80 communes sinistrées, de biscuits, de confitures et de boissons nutritives qui permettront d’organiser an goûter pour les mères les plus méritantes. Les jeunes gens et jeunes filles des Centres ruraux de la Jeunesse enverront aujourd’hui, à leur maman, une lettre d’affectueuse reconnaissance, à laquelle le Secours National adjoindra un présent qui ira porter un peu de joie dans les foyers les plus humbles. Partout, dans les deux zones, des manifestations de solidarité se préparent, pour lesquelles le Se cours National a ouvert des crédits dépassant 25 millions. « Dans l'ordre nouveau que nous instituons — a dit le Maréchal Pétain — la famille sera hono rée, aidée, protégée. » C’est bien dans cet esprit que la Journée des Mères se déroulera aujourd’hui. Puisse-t-elle contribuer à créer, autour des gardiennes du foyer, le climat de respect, de confiance et de gratitude qui leur est indispensable pour accomplir leur mission....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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