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Le Progrès de la Côte-d’Or, 27 septembre 1915

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Le Progrès de la Côte-d’Or
27 septembre 1915


Extrait du journal

Hæseler connaissent nos 120 et nos 155 qui leur clament : « Halte-là ! » « Nous vivons sous les obus, mais nous n’y faisans plus attention. Pris dans l’engrenage de cette vie ardente, nous n’en concevons pas une autre possible pour le moment Nos parents et nos amis supposent notre existence terrible Elle est passionnément intéressante. «... Comme hommes sous mes ordres, je n’ai presque que des gars du Nord, soldats excellents, mais dont le sort est vraiment triste. Tous ont leur pays en vahi. Iis croient leurs mais >ns dévastées. Ils n’ont aucune nouvelle des leurs. Mal gré tout, ils sont calmes, sûrs d’eux, sûrs de la France, sûrs de la victoire. Ils sont plus âgés que moi. J’ai des territoriaux,...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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