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Le Progrès de la Côte-d’Or, 28 février 1915

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Le Progrès de la Côte-d’Or
28 février 1915


Extrait du journal

Londres, 27 février. Le « Times » publie l’article suivant : « Il nous semble que l’Allemagne a, une fois de plus, modifié ses plans. Elle a l’in tention, maintenant, de retenir la Russie sur la défensive, tout en se ruant de nou veau sur le front occidental. « Il n’y a aucune raison de croire que ces efforts aient plus de succès que les précédents. L’armée anglaise est plus forte que jamais. Son état d’esprit est des meilleurs. Les Français sont beaucoup mieux organisés qu’ils ne l’étaient au dé but de la guerre et ils donnent énormé ment d’ouvrage aux Allemands sur toute la ligne. « Si les Allemands tentent ime avance nouvelle, ils seront très surpris. « Il ne faut cependant pas oublier que, si l’on veut en finir avec cette guerre, il faudra bien qu’à leur tour les alliés avan cent à un moment donné et que nous au rons besoin de tous les hommes que nous pourrons mettre en campagne. » Communiqué du maréchal Frcnch Londres, 27 février. Un combat intermittent se poursuit le long du canal d’Ypres, sans amener de changement dans les positions des for ces en présence. Sur le reste du front, l’artillerie enne mie s’est montrée parfois très active, mais il n’y a eu aucune attaque d’infan terie de part ni d’autre. Encore une tentative pour prendre Calais Londres, 27 février. On mande de Rotterdam au « Daily Mail » que les Allemands montrent une grande activité dans les Flandres. Les troupes concentrées dans ce pays travaillent jour et nuit et reconstruisent des tranchées extrêmement fortes. A Bruges, les officiers allemands décla rent qu’un effort sera tenté contre Calais. Les garnisons d’Anvers et de Liège ont reçu des renforts. La concentration doit s’opérer à Courtrai....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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