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Le Progrès de la Somme, 7 septembre 1943

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Le Progrès de la Somme
7 septembre 1943


Extrait du journal

précises, le service funèbre s’acheva à 10 heures et demie. pendant la première demi-heure, les prières des morts furent chantées par des chœurs, en présence du haut clergé bulgare revêtu de ses vêtements d’apparat : étoles, écharpes d’or et tiares enrichies de pierreries. Les vases placés sur des pilastres drapés de noir laissaient échapper des fumées d’encens. A 10 heures, Mgr Noephite, président du Saint-Synode, lut d’une voix entrecoupée par l’émotion, l’oraison funèbre du roi Boris, puis donna l’absoute. Le cercueil fut alors fermé, puis recouvert de l’étendard royal et. porté par le ministre de la Guerre, le ministre de l’Intérieur, le vice-président du Sobranlé, le président de la HauteCour de cassation, quatre députés et deux généraux, il traversa l’église. Il fut placé sur un affût de canon qui attendait devant la porte principale de la cathédrale. A cet instant, toutes les cloches se mirent à sonner le glas, tandis que les troupes rendaient les honneurs....
Le Progrès de la Somme (1869-1944)

À propos

Le Progrès de la Somme est un quotidien départemental publié dans la ville d’Amiens et fondé par René Goblet, Frédéric Petit et Jules Lardière en mai 1869. Face à son concurrent Le Journal d’Amiens, catholique et conservateur, il se place comme un organe républicain de gauche, plus grand titre de Somme pendant toute la IIIe République.

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