Extrait du journal

Il leur dit sans fierté : « Mes chers amis, auscultez-vous, tâtez-vous. Vous sentezvous l autorité nécessaire pour modifier la loi électorale *? Vous êtes périmés, nous sommes périmés. Nos pouvoirs, tels que les définit la Constitution, sont expirés depuis longtemps. Comme il était impossible de faire des élections à la date statutaire, on nous a priés de conserver nos mandats, on nous a prorogés, pour la simple expédition des affaires parlementaires. Nous sommes des bouche-trous, de simples et modestes bouche-trous. Ne commettrions-nous pas un indécent abus de pouvoir et de confiance, nous, députés fantômes, en tranchant une question aussi importante que le changeaient du mode électoral ? »...