Extrait du journal

ET LES COMMERÇANTS DE PROVINCE Dans sa dernière séance, la Chambre a bien voulu s’arracher au cauchemar palmiste. Elle a entr’ouvert ses fenêtres et quelque peu écouté les bruits du dehors. A sa grande surprise, elle n’a entendu aucune dissertation inédite sur le Panama. En revanche, le petit commerce de Paris et de la province se plaignait amèrement de la ruineuse concurrence des grands bazars parisiens, ces immenses halls où l’on vend tout, le vêtement, la chaussure, la coiffure, le linge, les objets de toilette, l’ameublement, la parfumerie, la mercerie, la quincaillerie, la papeterie, la bonneterie, l’amureriez, l’horlogerie, la bijouterie, les jouets, etc., etc....