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Le Progrès de la Somme, 17 juillet 1940

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Le Progrès de la Somme
17 juillet 1940


Extrait du journal

Nous ne rechercherons pas, aujourd'hui, si la « formule » nouvelle est bonne ou mauvaise. C'est à l'usage que l'on découvre les imperfections ou les avantages. D'ailleurs, il ne nous faut plus compter sur les miracles et tout attendre d'un Etat Providence. Depuis trop d'années, en France, le peuple s était habitué à tout attendre, à tout demander, à tout recevoir de l'Etat. Or, il est constant que la vertu d'un Etat ou d'une Constitution se révèle par la continuité de l'effort qu'ils sollicitent de la masse. Depuis la formation de la III* République, il est un mot qui a été, bien des fois, déformé, c'est le mot « Liberté ». Sous couvert de liberté, les partis politiques se lançaient à l'assaut des sièges, sous couvert de liberté, on s écartait de la tolérance, sous couvert de liberté, chacun faisait de l'absolutisme, sous couvert de liberté, l'homme limitait son effort exigeant que l’Etat lui vint providentiellement en aide....
Le Progrès de la Somme (1869-1944)

À propos

Le Progrès de la Somme est un quotidien départemental publié dans la ville d’Amiens et fondé par René Goblet, Frédéric Petit et Jules Lardière en mai 1869. Face à son concurrent Le Journal d’Amiens, catholique et conservateur, il se place comme un organe républicain de gauche, plus grand titre de Somme pendant toute la IIIe République.

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