Extrait du journal

On ne sal rien ue précis quant aux conversations de Lugano, il faut attendre pour se faire une opinion de voir dans quel sens s’orienteront les délibérations des expert?. Il est toutefois évident que lVm.'aphère n’est pas très favorable. L’Allemagne devient vraiment trop exigeante ei aussi trop remuante. Mais dès à présent il convient de s’inscrire en faux contre la déclaration ci-après d’un journal réactionnaire de chez nous : « Les déclarations du clin- ; Celier Muller ne sont pas autre chose que les fruit- de l’absurde confiance d<\- politiciens d’Angers eu la bonne volonté allemande. » Ces arguments-lè sont grotesques, en vérité, et rappellent beaucoup trop la fable de» »< animaux malades x. Il faudrait chercher autre . chose. Il faudrait surtout se dire que le chancelier serait exagérément maladroit si, ayant constaté les dispositions conciliantes u un grand parti politique français, il allongeait aussitôt la liste des ive- j xeudications du Reich. Ce serait choisir le meilleur moyen de faire ! fout échouer. Cherchons doge ail- ! leur- les raison» de l’attitude du i gouvernement de Berlin et ne per- J dons pus de vue qu’elle a son j origine dans le traité de Versailles : même et dans la promesse d’une ! évacuation anticipée, promesse où Icn Allemands affrètent aujourd'hui de voir un droit....