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Le Progrès de la Somme, 20 juillet 1872

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Le Progrès de la Somme
20 juillet 1872


Extrait du journal

Mais cette lutte continuelle est dangereuse, bile peut <1 un moment a 1 autre jeter la perturbation dans bout le pays ; il tant quelle elle cesse au pim tôt. Il serait puéril d espérer que la droite reviendra sur ses préventions a I égard de M. Tliiers ; il serait naît de demandera ce dernier de faire des concessions à propos de ses idées économiques. Le seul moyen d’en finir est de renvoyer les parties devant le souverain juge, devant le suffrage cuis esses. ÎSi messieurs les membres de la droite, ont encore, ainsi qu’ils le prétendent, la confiance du pays, il il est pas douteux que le pays les confirmera dans leur mandat, et condamnera par cela même M. Thicrs et sa manière du gouverner. Si au contraire, les dus du 8 février no représentent, plus, comme nous le croyons, la volonté du plus grand nombre, ils doivent disparaître de la scène politique et faire place à d’autres....
Le Progrès de la Somme (1869-1944)

À propos

Le Progrès de la Somme est un quotidien départemental publié dans la ville d’Amiens et fondé par René Goblet, Frédéric Petit et Jules Lardière en mai 1869. Face à son concurrent Le Journal d’Amiens, catholique et conservateur, il se place comme un organe républicain de gauche, plus grand titre de Somme pendant toute la IIIe République.

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