Extrait du journal

Ou lit dans le Figaro : Jamais la difficulté de gouverner la France n’a été si profondément démontrée. Dans les autres pays, il y a des partis qui différent sur l’orientation du gouvernement, sur l’opportunité de telle ou telle attitude ; mais, par un accord tacite, le principe du gouvernement lui même reste en dehors do toute d scussicui. Ici rien de semblable : pour améliorer la République, il faudrait la renverser, il faudrait lutter contre la moitié do la France. Personne n’tant assez fort pour imposer sa volonté, nous sommes condamnes a piétiner sur place pendant quelques années encore. C’est, je crois, le pronostic le plus précis qu’on puisse prononcer sur la Chambre nouvelle : elle sera la Chambre du gâchis et achèvera la démonitération du régime des assemblées. Peutêtre qu’en se constituant comme un syndicat des intérêts nationaux, en écartant systématiquement les velléités de restauration monarchique, la droite aurait une belle partie à jouer : elle pourrait essayer de reconquérir la direction des affaires, retrouver l’occasion perdue en 1873, accepter la République en un mot, afin de l’absorber, mais il ne faut pas compter là-dessus, les passions des partis ne se prêtent pas a ces résignations philosophiques et à ces calculs patients....