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Le Progrès de la Somme, 24 octobre 1899

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Le Progrès de la Somme
24 octobre 1899


Extrait du journal

La loi du 9 novembre 1892 est inapplicable : c’est l'unique raison pour laquelle elle est encore inexpliquée. Il y a sept ans de cela, le législateur, en mal de « lois ouvrières », votait les dispositions baroques en vertu desquelles les enfants, d’abord, puis les femmes, puis les adultes devaient quitter l'atelier ou l’usine à une heure d’intervalle. Les braves gens qui avaient imaginé celte chinoiserie, rappelant la farce de concert intitulée la Grèce des musiciens, n'ont évidemment jamais mis les pieds dans une usine. Ainsi s'explique leur complète et naïve ignorance du fonctionnement du travail. Ils croyaient « protéger » l’enfance en envoyant les jeunes filles de I ô ans vagabonder dans les rues, une ou deux heures avant la sortie de leurs parents. Que M. Bérenger se demande ce que feront, pendant ce laps de temps, garçons et filles sans surveillance, et, s’il ne le voit pas, c’est qu'il a uuc feuille de signe devant les yeux....
Le Progrès de la Somme (1869-1944)

À propos

Le Progrès de la Somme est un quotidien départemental publié dans la ville d’Amiens et fondé par René Goblet, Frédéric Petit et Jules Lardière en mai 1869. Face à son concurrent Le Journal d’Amiens, catholique et conservateur, il se place comme un organe républicain de gauche, plus grand titre de Somme pendant toute la IIIe République.

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