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Le Progrès de la Somme, 31 janvier 1918

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Le Progrès de la Somme
31 janvier 1918


Extrait du journal

Nos modernes écrivains scientifiques aiguécrit des néologisme souvent forgés en dehors d une co.Htiÿéance suffisante des arires étymologiques. Ils pratiquent la soudure. là fusion de plusieurs mots en un seul, très long et très complexe. Ce tripatouillage sent d’une lieue ia massive philologie allemande. 11 inflige à notre belle, claire et^élégante langue des additions qui sont -loin dartre heureuses, l^s Ailemaads affectionnent, on le sait, les mots composés, dont un seul remplit une. et, parfois, deux lignes de lettres agglomérées. Il faut s y reprendre a deux fois, même quand on a le malheur d être ne outre-Rhin. pour déchiffrer cet amas confus de caractères et pour le décomposer en vocables compréhensibles. C'est bien allemand. — donc, bien munichois, bien laid. Quel besoin avons-nous d imiter ce pathos indigeste, alors qu'il est si simple d appeler un chat, un chat, et Rollet, un fripon ?...
Le Progrès de la Somme (1869-1944)

À propos

Le Progrès de la Somme est un quotidien départemental publié dans la ville d’Amiens et fondé par René Goblet, Frédéric Petit et Jules Lardière en mai 1869. Face à son concurrent Le Journal d’Amiens, catholique et conservateur, il se place comme un organe républicain de gauche, plus grand titre de Somme pendant toute la IIIe République.

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