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Le Prolétariat, 7 juillet 1888

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Le Prolétariat
7 juillet 1888


Extrait du journal

Encore ces aggravations de dépenses ne signifieraient-elles pas grand chose, elles pourraient même au besoin être louées, si elle coïncidaient avec des réformes démocratiques et sociales. Mais malheureusement il n’en est rien. Elles résultent pour le budget de l’Etat, de quelques lois nouvelles, de millions nouveaux dus aux Compagnies de chemins de fer en vertu des conventions, de sommes nécessaires pour éviter en cours d’exercice les crédits supplémentaires. Il en est de même pour le budget de la Ville : les chapitres les mieux augmentés sont ceux de la garde républicaine (10,770 francs en plus) et la Préfecture de police (20,000 francs en plus). Dans aucun des deux budgets ne figure un chapitre que l’on puisse considérer comme la dotation de ce ministère indispensable, le ministère du travail....
Le Prolétariat (1884-1890)

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