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Le Prolétariat, 9 juin 1888

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Le Prolétariat
9 juin 1888


Extrait du journal

C’était le vin qui parlait.On le voit maintenano où chacun reprend sa place dans les anciens partis, hors les traîtres et les traîtresses, qui chercheur à se raccrocher à quelque nuance de la république ou du socialisme assez abandonnée du peuple pour consentir à utiliser leur sincérité mise à mal. Nous ignorons quel accueil l’intransigeance réserve à M. le marquis de Rochefort Luça, les progressistes à Laur qui décidément, comme dit la chanson, est une chimère, et les radicaux à Laguerre. quant au Parti ouvrier qui n’a pas trouvé dans son sein un seul traître, il se bornera à tenir sa porte hermétiquement close aux faux amis qui lui faisaient la cour : Il n’a pas besoin de ce bric-à-brac de la politique; il n’est pas un parti de chiffonniers....
Le Prolétariat (1884-1890)

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