Extrait du journal

Mais si l’on considère que les manifestations de rue ne sont pour les communistes qu’une préparation à la guerre civile, qu'ils en cherchent ouvertement l'occasion, que l'usage et l’abus d«* la force est le dernier mot de leur folie : si l’on compare le 1er mai de Paris et de Berlin ; si l’on constate avec quelle effroyable légèreté les leaders du mouvement ont conduit au massacre quelbues milliers d’ouvriers berlinois devant des barricades telles qu’on en dressait en 1830 et en 1848 ; si l’on w* rend compte qu’on les a sacrifiés dans une bataille pendue d’avance, peut-être pour l’exemple, peut-être aussi par esprit d’obéissance aveugle aux ordres d’un pays étranger, le communisme apparaît à son tour comme un ennemi avec lequel nulle alliance n’est jamais désirable....