Extrait du journal

Néanmoins, vint une pénurie temporaire de pommes de terre qui aurait pu se transformer en famine certaine si le Bureau central des vivres n'avait livre ses réserves de graisse et de lard, de pois et de fèves. Ces réserves étaient naturellement limitées et il a fallu une répartition parcimonieuse. Pour régler la question des pommes de terre, des mesures durent être prises : on essaya de convaincre les paysans ; on retira tout aux distilleries ; les éleveurs de porcs ne parent plus donner de pommes de terre à leurs bêles. Ces mesiires suscitèrent beaucoup de mécontentement: contre Batocki. La population d«s villes est également peu disposée à faire son éloge, ne comprenant pas le manque de graisse et de sucre et les prix élevés des fruits et des légumes. De là des attaques répétées contre le dictateur....