Extrait du journal

Barthou, Caillaux et Jaurès étaient relatives à l'immunité de la rente. A la suite du projet communiqué avant-hier par le ministre des finances à la commission sénatoriale de l'impôt sur ~e revenu, les adversaires du cabinet avaient bruyamment triomphé de l'omission relative à la rente française, et une certaine émotion avait gagné les milieux républicains. M. Barthou, qui n'oublie rien — il arrive même à sa mémoire de l'aire boule de neige et de grossir la réalité jusqu'à la rendre méconnaissable, comme ce fut le cas hier à notre propos — eut aussitôt un souvenir cuisant de sa chute, provoquée précisément par cette même immunité, et interpella par deux fois ses successeurs, chez M. Col rat d'abord, à la Chambre ensuite. Mais toutes choses furent remises en élat, puisque le ministre des finances, après avoir affirmé sa fidélité à l'attitude prise par lui lors de la chute de M. Barthou, déclara en outre qu'il ajouterait à son projet des articles nottant sur les modalités de la taxation de la rente. Champions et adversaires de J'immunité restent donc sur leurs positions respectives. -...