Extrait du journal

La Chambre examine, en ce moment, le problème de la réforme électorale dont, avec son grand talent, notre ami Albert Milhaud, un des meilleurs ouvriers de la réforme, nous entretiendra ce soir. Laissez-moi vous dire combien, si nous nous sommes' profondément réjouis de d'accord qui se manifeste parmi les gauches, les communistes exceptés, dans ce grand débat, nous avons constaté avec regret, tout au moins dans les premiers scrutins, l'abstention d'un certain nombre d'élus radicaux et radicaux-socialistes. Nous savons, il est vrai, que certaines des abstentions sont dues à des absences momentanées de la séance. Mais nous adjurons, au nom de notre parti, ceux qui se réclament de lui, d'accomplir désormais tout leur devoir et d'être, jusqu'au bout, attentifs à le remplir pleinement. Jusqu'à la dernière minute. en effet, toutes les surprises sont possibles — et elles ne nous 'seront pas ménagées. Nos adversaires, d'autre part, observent. une discipline remarquable. Il faut noter qu'au moment du scrutin public à la tribune sur l'amendement Vcrlot, deux seulement d'entre eux n'y participèrent pas. Il faut que, de notre côté, nous répondions à cette attitude par une cohésion non moins complète, non moins absolue. (Llpplaudisscntents.)...